Au sommaire :
1-Iran-Ansarallah : MBS devenu « ami » ?
Dans une interview de 90 minutes accordée mardi à la chaîne saoudienne al-Arabiya, Mohammad ben Salmane (MBS) a affirmé que Riyad « travaille avec ses partenaires pour trouver des solutions au comportement négatif de l’Iran », tout en indiquant que ce dernier est un pays voisin avec lequel « l’Arabie saoudite espère entretenir de bonnes relations ».
Pourquoi ce changement de ton ? Kristin Diwan, chercheuse à l’Arab Gulf States Institute à Washington commente :
D’abord l’effet Biden : « L’Arabie saoudite n’a plus les moyens d’adopter une stratégie de confrontation avec l’Iran. Pour cela, le royaume a besoin de partenaires stratégiques et les États-Unis, sous l’administration Biden, ne souhaitent plus jouer ce rôle », poursuit Kristin Diwan. La montée en puissance de MBS, qui a fait de la lutte contre l’Iran le cœur de sa politique étrangère, a été notamment permise par la bienveillance dont il bénéficiait auprès de l’administration Trump. « À l’époque de Trump, il y avait cette politique maximaliste menée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis dans le but de s’emparer d’un maximum de pouvoir et de leviers possibles en toute impunité », avec l’arrivée de la nouvelle administration Biden à Washington, à laquelle s’ajoute l’effet dévastateur du Covid-19, le Conseil de coopération du golfe persique (CCGP) reconnaît que le temps de la confrontation larvée est révolu et que l’Arabie saoudite et les autres États du CCGP sont disposés à œuvrer à la désescalade et à la négociation. Puis, MBS est contraint de s’adapter à l’échec de son projet politique régional et de revoir ses ambitions à la baisse. Fer de lance de la guerre au Yémen, où Riyad est à la tête d’une coalition militaire contre Ansarallah, le dauphin comprend désormais que ce conflit est devenu son fardeau. Alors que forces yéménites ne cessent d’avancer, depuis plusieurs jours, dans leur offensive pour tenter de s’emparer de la ville de Maarib, dernier bastion du pouvoir dans le nord du pays, l’Arabie saoudite doit également faire face à l’intensification des attaques de drones et de missiles menées yéménites contre le royaume.
Face à ces pressions, MBS a indiqué, mardi, que son pays était d’accord « à 90 % avec la politique du président Biden » avant d’indiquer qu’il espérait « la renforcer d’une manière ou d’une autre ».
Après avoir été le trublion de la région, le prince héritier semble vouloir endosser le costume de l’élément stabilisateur. La mayonnaise prend ?
Source : L’Orient Le Jour
2-Test de missile français : l’Iran réagit
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réagi mercredi au test annoncé de missiles hypersoniques de la France. Dans un tweet ce mercredi, le ministre des Affaires étrangères Zarif a dénoncé la politique de double standard de l’Occident face aux activités de missiles de l’Iran et a écrit : « Ce qui est bon pour l’ouïe n’est apparemment PAS bon pour le regard. »Le ministère français de la Défense a déclaré qu’il avait testé avec succès le missile balistique stratégique M51.2 le 28 avril depuis son site d’essai de Biscarosse. Selon le ministère des Armées, le missile a été suivi tout au long de sa phase de vol par les moyens de DGA Essais de missiles. La zone de retombées se situe en Atlantique Nord à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte », précise le ministère des Armées. Et d’ajouter : « Ce tir, réalisé dans le cadre du programme M51, démontre à nouveau l’excellence de la haute technologie que les industries françaises mettent en œuvre dans ce domaine. »
Le 28 avril, l’US Air Force a fait décoller un avion RC-135S « Cobra Ball », doté de capteurs permettant de suivre la trajectoire d’un missile balistique, pour une mission vers les Bermudes, c’est-à-dire dans l’une des zones ayant fait l’objet d’un avertissement de navigation émis pour le compte de la Direction générale de l’armement – Essais de missiles [DGA-EM].
Pour rappel, entré en vigueur le 27 avril, pour une durée de trois semaines, cet avertissement de navigation définissait quatre zones au départ du site de la DGA-EM implanté à Biscarrosse [Landes]. Les trois premières semblaient correspondre au point de chute d’un étage d’un missile balistique.
3-France ; le vrai coup d’État ?
Jugeant qu’il y a péril en la maison France, vingt officiers généraux de la deuxième section et plus de mille militaires en retraite ou du cadre de réserve ont lancé un appel aux instances gouvernementales.
Voici sans esprit de polémique l’opinion émise à titre personnel par un groupe de citoyens qui ont en commun d’avoir servi à une période active de leur vie comme officiers dans l’une des trois armées. C’est à ce titre qu’ils partagent une inquiétude concernant le présent et l’avenir de la France qu’à terme plus ou moins rapproché ils légueront à leur descendance.
Ce faisant, aucun ne revendique pour autant la représentation de l’opinion des militaires d’active ni ne suggère un quelconque engagement de la part de ces derniers, eux qui sont dédiés à servir activement et souvent au péril de leur vie leur nation considérée comme un tout.
Ces militaires font un constat que l’on ne peut que partager dans sa généralité, mais apparaît plus discutable quand on en vient au choix plus précis des dits dangers.
Quant à la solution pour éradiquer le grand péril, il apparaît n’être qu’un vœu pieux.
En effet, quand on veut soigner un mal il convient de distinguer les symptômes et la racine du mal proprement dite et donc de distinguer le traitement de confort comme disent les médecins du traitement curatif. Ils sont complémentaires. Le premier sans le second est inopérant et, le plus souvent, le second n’est pas humainement supportable sans l’apport du premier.
C’est dans cette approche que réside notre désaccord, car si nous partageons la définition de ces dangers ils nous apparaissent comme les simples symptômes d’un mal plus profond à la racine duquel il convient de s’attaquer si l’on veut que la France survive. N’est-il pas illusoire de demander à ceux qui instillent le poison de façon probablement consciente et sans doute en toute sincérité de bien vouloir changer de seringue pour nous instiller le contrepoison ?
Dans sa grande majorité la classe politique de notre pays servie par un système parlementaire plus que séculaire a été depuis des décennies dévoyées par la haute finance qui détient les cordons de la bourse et la maîtrise des grands médias et qui décide donc de qui sera ou non élu, servi en cela par toutes sortes de relais que sont parmi d’autres Bilderberg, Davos, le CRIF et les fratries.
Cette classe politique que Jean Pierre Chevènement alors lucide avait qualifiée de pareille au même, servie par une administration solide et déférente, n’est là que pour faire exécuter le diktat de ceux qui détiennent le pouvoir c’est-à-dire la haute finance, et ce relayé par l’organisation de la communauté européenne composée de plus de 25 000 fonctionnaires qui n’ont été élus par personne, mais sont investis de l’autorité que leur confèrent les traités.
Alors qu’il s’agit d’immigration, de délitement de la nation et de la multiplication des zones de non-droit, de violence et de montée de la haine entre communautés, la classe politique aux manettes ne fait que suivre la feuille de route qui lui est dictée devant aboutir à la destruction de la nation très ancienne que nous sommes, obstacle symbolique au mondialisme montant qu’il convient de faire disparaître.
Ce qui met mortellement en péril la France, c’est tout simplement le libéralisme effréné qui est inscrit dans le marbre des traités dits européens se traduisant par la désindustrialisation du pays tout autant que par l’abaissement de notre langue, l’emploi du globish par les médias, la publicité envahissante.
Source : Réseau international
4-France : 100 000 entreprises en faillite !
La Confédération des petites et moyennes entreprises a prévenu que la fin progressive des mesures de soutien à l’économie allait entraîner des dizaines de milliers de défaillances d’entreprises. Ces dernières avaient fortement baissé en 2020, mais le rattrapage arrivera « à un moment ou à un autre », alerte François Asselin, président de la CPME.
La vague de faillites crainte depuis des mois par de nombreux économistes l’est dorénavant par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Invité de BFM Business ce 28 avril, son président, François Asselin, s’est livré à de sombres prévisions : « Sur 12 mois glissants à partir du moment où on va commencer à débrancher les mesures de soutien, on estime que la sinistralité peut osciller entre 65.000 et 100 000 défaillances d’entreprises. »
Depuis plusieurs semaines, des membres de l’exécutif évoquent à tour de rôle la fin du « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron, qui pèse de plus en plus sur les finances publiques. La France a vu son taux d’endettement par rapport à son Produit intérieur brut (PIB) atteindre le record de 115,7 % en 2020. Quant au déficit budgétaire, il s’est creusé à 9,2 %. Son niveau « le plus élevé depuis 1949 », a précisé l’INSEE. Et la pandémie de Covid-19 continue de peser lourdement sur l’économie, même si la stratégie du « freiner sans enfermer », prônée par le locataire de l’Élysée, a donné une sorte de confinement « light », sans commune mesure avec ce que les Français ont pu vivre au printemps 2020.
Des entreprises étranglées par leurs emprunts
Reste que 150 000 commerces ont dû fermer leurs portes, sans parler du fait que des pans entiers de l’économie sont toujours quasi à l’arrêt. Résultat ? Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, soulignait récemment auprès du JDD que le coût total des aides était estimé à 11 milliards d’euros en avril.
Ces dernières permettent à de nombreuses entreprises des secteurs les plus touchés, comme l’hôtellerie-restauration, l’événementiel ou la culture, de garder la tête hors de l’eau. Et cela a globalement fonctionné. La Banque de France a recensé un peu plus de 31 000 défaillances d’entreprises en 2020. C’est environ 20 000 de moins que l’année précédente. Le chômage partiel, le Fonds de solidarité, les délais plus longs pour déclarer les situations de cessation de paiement, ainsi que les PGE (prêts garantis par l’État) ont fortement ralenti la saignée.
Cette dernière mesure a d’ailleurs été un franc succès. Selon les chiffres officiels, au 16 avril, 137,3 milliards d’euros avaient été accordés par les banques avec une garantie de l’État. La très grande majorité des sommes (88,48 %) ont été allouées aux très petites entreprises, qui sont également les plus vulnérables. Mais malgré le différé d’un an accordé pour débuter les remboursements, beaucoup se retrouvent en grave difficulté pour payer.
En plus des PGE, un nombre conséquent d’entrepreneurs doivent rembourser de précédents prêts. Et certains se disent pris en tenaille. Un problème évoqué par Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants hôtellerie & restauration (GNI), qui regroupe des restaurateurs indépendants :
« Nous avons énormément de refus de la part des banques de rééchelonner les dettes qui ont été contractées par les entreprises avant la crise, sur la base d’une activité qui n’a strictement plus rien à voir. »
Source : Sputnik
5-L’Ukraine menace de frapper le nucléaire russe
Les forces armées ukrainiennes prévoient d’attaquer les centrales nucléaires russes.
Bien que la partie russe, afin de désamorcer la situation à la frontière avec l’Ukraine, ait décidé de retirer ses troupes, on a appris que les forces armées ukrainiennes prévoyaient déjà de lancer des frappes de missiles et, de toute évidence, nous avons parlé de sabotage contre les centrales nucléaires russes. Cela a été ouvertement déclaré en Ukraine même, notant que cela devrait être la réponse de la Russie.
La télévision ukrainienne a diffusé une interview avec le député du peuple de la Verkhovna Rada d’Ukraine, Roman Kostenko, dans laquelle ce dernier déclare explicitement que des frappes de missiles seront lancées contre la Russie et que cela devrait devenir une réponse puissante aux forces armées ukrainiennes. Selon Kostenko, les centrales nucléaires seront les cibles prioritaires.
« Nous avons maintenant besoin de missiles d’une portée allant jusqu’à mille kilomètres, qui devraient être en service avec nous et menacer Moscou de manière préventive. Moscou doit savoir qu’ils ont des centrales nucléaires, comme celles que nous avions à Tchernobyl, et que nos missiles y voleront tout simplement. »- dit Kostenko.
De telles menaces sont totalement inacceptables et peuvent être considérées par Moscou comme une déclaration de guerre.
L’analyste a noté : « En Ukraine, encore une fois, ils ne pensent à rien, ils crachent juste du poison. Premièrement, les forces armées ukrainiennes ne disposent pas de missiles pouvant atteindre les centrales nucléaires russes ou Moscou. Deuxièmement, tout lancement vers la frontière russe est une destruction garantie de tous les objets des forces armées ukrainiennes en une demi-heure seulement. Troisièmement, la protection moderne des centrales nucléaires russes est capable de résister même à un coup de missile direct, sans parler du fait que l’espace autour de ces objets est couvert dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. »
Source : Avia pro